Salon-de-Provence, l'entrée du Château de l'Empéri

Cette fresque représente une maison cossue en reprenant des éléments du bâtiment qui lui fait face, un ancien tribunal de Justice, réalisé vers 1655 par l’archevêque François de Grignan, en particulier le décor situé autour de la porte d’entrée. La fresque comme le parvis, reprend le blason de la ville de Salon donné par le Roi Charles IX lors de son Tour de France en 1564. Face à l'entrée du Château de l’Empéri, à une très dévastatrice époque d'urbanisme sauvage, un ensemble de constructions dites modernes a été construit, défigurant irrémédiablement le site. Irrémédiablement, JUSQU'A ce que l'on intervienne pour récupérer le coup avec un trompe-l'œil de transition sur le bâtiment d'angle. Nous y avons peint un trompe-l'œil en miroir du bastion d'entrée du Château de l’Empéri. Nous avons repris l'architecture et les matériaux, puis incorporé quelques personnages historiques racontant un peu "d'Histoire" du Château. A la porte Suzanne de Vacquerolles, qui veilla sur les hommes de la garnison et en soignant les blessés lors du siège de 1595. À la fenêtre, Rostang de Cabre archevêque d’Arles de 1266 à 1303, il promulgue en mai 1293 des statuts, qui confèrent à la ville de Salon une libre administration par ses consuls.

Conception Vincent Ducaroy, réalisation Valérie Diliakou, Willy Viennois et Stéphane Barry

la fresque, le trompe-l'œil, le street-art, c'est l’art dans la rue, l'imaginaire sur mesure, intégré, consensuel.